Lujipeka et Foda C. D’après notre maison de disques Initials-Universal, on vend plus de merchandising que Mylène Farmer qui a la plus grosse communauté de fans du monde !
Ceux qui nous aiment vont acheter le pull, plutôt que l’album qu’ils écoutent en streaming sur Spotify. On adore aussi créer des vêtements, c’est une autre forme de travail artistique. Entre les tournées, les compos, les répét’, on n’arrête jamais en fait. Et puis on s’occupe aussi de notre merchandising.
Un groupe qui maîtrise, avec simplicité, musique et marketing.
Comme bon nombre de nouveaux venus dans le rap, le groupe s’est construit à l’heure d’internet et des réseaux sociaux. Un sens de la débrouille qui leur a permis de conserver leur indépendance et d’avoir un regard sur l’ensemble de leur production artistique. Aussi ont-ils créé très tôt leur propre label, tout en signant sous la houlette d’Initial, l’incubateur d’artistes d’Universal.
« On est dans une génération où l’on s’en fout du CD, où l’on préfère avoir le T-shirt et aller télécharger ou écouter le son en streaming. Aujourd’hui, la mode et la musique nous rapportent autant. »
Car à cette indépendance se rajoute un sens aigu du marketing, et ce depuis leurs débuts. A peine leurs premiers morceaux dévoilés, que le collectif commercialisait déjà des T-shirts, destinés entre autres à financer leur micro, leur matériel… Fort de ce succès, la ligne de vêtements se décline aujourd’hui via des sweatshirts, des bonnets et des chaussettes. On y retrouve le logo du groupe, une colombe et une kalashnikov : « La marque de vêtement, ça fait partie de cette nouvelle économie du monde de la musique, explique Lujipeka.
Source / weekend.lesechos.fr – ouest-france.fr
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