Les concerts et le merchandising sont devenu le nerf de la guerre, tant pour les artistes que pour l’industrie musicale qui peine à réaliser des records de ventes depuis que les disques ne rapportent plus et que de plus en plus d’artistes entrepreneurs commencent à gérer eux mêmes leur carrière musicale de façon réfléchi et professionnelle.

L’apparition du téléchargement illégal, suivi des plateformes d’écoutes légales (Deezer, Spotify…) ont fait fondre les revenus des ventes d’albums physiques, tandis que les rémunérations pour l’écoute en ligne, même si elles ont beaucoup progressé, restent faibles pour la plupart des artistes (même pas un centime par morceau écouté)

Le streaming est un  tremplin qui permet à l’artiste de toucher un public plus large afin d’ améliorer sa notoriété

Résultat, le meilleur levier de croissance pour des revenus directs pour un artiste sont encore ses concerts et la vente de son merchandising pendant ses apparitions ou sur son site officiel.

En France, les prix des concerts enflent également. Ils ont progressé de 5% par exemple entre 2016 et 2017 pour atteindre 35 euros le billet en moyenne, selon le Centre national de la musique (14 euros pour le prix médian), poussés notamment par les artistes les plus célèbres. Et cela sans faire fuir le public. Les recettes de billetterie ont encore augmenté de 15% à 930 millions d’euros en 2017 dans l’Hexagone. D’abord parce que les consommateurs sont visiblement prêts à mettre des sommes importantes pour voir leur artiste préféré mais aussi parce que le streaming permet de toucher un public plus large et améliore donc la notoriété de l’artiste en question.

Reste que la hausse des prix est fonction de la notoriété de l’artiste. “La grande majorité des spectacles sont à un prix très raisonnable pour les fans” 

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